Alexandre Capan

Né en 1975 à Nice. Vit et travaille à Nice.

La pratique à laquelle s’astreint Alexandre Capan depuis le milieu des années 2000 rend compte d’une approche assez simple du travail artistique qui ne fait pas de distinction entre les différents médiums, du moins qui utilise de manière non hiérarchisée ceux-ci en adoptant le postulat de base selon lequel tout est peinture.
Pour généraliser, on pourrait dire que ce qui transparaît dans ce travail par l’utilisation du presque rien et de ce qui est laissé pour compte, est une volonté de mise entre parenthèses du sens, de recherche dans le caractère flottant d’une certaine “réalité” et de laisser agir. Actions ou non actions étant marquées par la nuance et la vibration des matières. Dans les différentes séries qui nous sont données à voir, c’est le caractère non définitif des formes et des procédés qui est à l’œuvre.
Depuis 2009, ce travail visuel a trouvé dans la musique et le son en général un développement devenu essentiel à la pratique de l’artiste. Dessin, peinture, vidéo et pièces sonores dialoguent alors, l’un nourrissant l’autre dans un aller-retour incessant. Les pièces produites ont donc contribué à approfondir une approche du temps qu’il était impossible de traduire autrement qu’en matière sonore, celles-ci marquant à leur tour sa façon d’aborder le dessin et la peinture.

Crédits de la photo : François Fernandez

Susanna Fritscher

Née en 1960 à Vienne, en Autriche, Susanna Fritscher quitte l’Autriche pour la France en 1983 où elle termine ses études d’art.

Ses œuvres visuelles et sonores dialoguent avec un monde en fragilité. Elles réinventent notre relation au réel en suspendant son apparente stabilité et constance, et en changeant soudain notre environnement en paysage précaire, fuyant, vibratile, liquide.

Elle a exposé récemment au Forum Ginza Maison Hermès, Tokyo (2023), Rudolfinum, Prague (2022), Theseustempel, Kunsthistorisches Museum Wien, Autriche (2021), Centre Pompidou-Metz, France (2020), Louvre Abu Dhabi (2019), Musée d’arts de Nantes (2017) ou dans Mondes flottants, 14e Biennale de Lyon, France (2017). 

Crédits de la photo : Susanna Fritscher

Gérard Traquandi

Gérard Traquandi est un artiste marseillais né en 1952. Peintre, dessinateur, céramiste, photographe, il vit et travaille à Marseille et à Paris. Diplômé de l’école des beaux-arts de Marseille, il a enseigné jusqu’en 1995 à l’École supérieure des beaux-arts, à l’école d’architecture de Marseille et à l’école d’art de Nîmes. Il a été professeur invité à l’ENSBA à Paris en 2002-2003.

Gérard Traquandi loue la Beauté dans l’art et revendique une œuvre toute inspirée de la nature, sans désir de narration. Son émerveillement pour elle tient lieu de cause aux subtiles harmonies chromatiques empruntées aux primitifs italiens qu’il admire, de même que les maniéristes de la Renaissance italienne.

Gérard Traquandi laisse au dessin sur le motif la part figurative de son œuvre. Il dessine quotidiennement et considère cet art comme une nécessité.

Sa peinture réalisée en atelier en est le prolongement, guidée par une quête de la lumière et un travail sophistiqué sur la matière.

Des expositions lui ont été consacrées au musée des beaux-arts de Caen (2022), au musée Cantini (2021), à l’Espace de l’art concret (2019), au musée de Gajac (2017), à l’abbaye de Silvacane (2017), au musée des beaux-arts de Rennes (2015), à l’abbaye de Montmajour (2013), au château de Jau (2011), à la Maison européenne de la photographie (2005), au Rectangle à Lyon (2002).

Ses œuvres sont présentes dans les collections du centre Pompidou, du Musée national d’art moderne de la ville de Paris, du MAC/VAL (Vitry), du Musée d’art moderne et d’art contemporain (Nice), du CNAP, de la MEP et de plusieurs FRAC, ainsi que dans d’autres collections publiques et privées françaises et européennes.

Gérard Traquandi est représenté en France par les galeries Laurent Godin et Catherine Issert.

Crédits de la photo : François Goize

Marie-Claude White

Marie-Claude White est une artiste photographe française et traductrice. Pour avoir une première idée des pistes qu’elle a suivies, il suffit de considérer le titre de certaines de ses séries : D’une grève à l’autre, Calligraphies de la mer, Un matin sur le sable, Secrets d’écorces, Jeux d’herbes, Mangrove, Vagues, Géomorphoses. Pour pénétrer plus avant dans sa pensée artistique et dans son approche personnelle d’un art géopoétique, on peut se reporter à son ouvrage Art naturel ou artefact, sous-titré La photographie comme médium de la connivence.

La connivence en question est celle du « rapprochement de la nature et de l’art », de la « coexistence de l’être humain avec le monde ». C’est ainsi qu’elle a erré, les sens éveillés, l’œil alerte, sur maints rivages du monde, parmi l’éparpillement du varech et le bruissement des vagues, dans le silence des mangroves, parmi l’enchevêtrement des racines, sur les landes où souffle le vent du vide, dans les bois de bouleaux argentés aux écorces écrites.

Marie-Claude White révèle dans ses photographies une intense conscience ainsi qu’une intime et profonde connaissance du monde.

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